Je me demandais qui venait me voir le soir Et aujourd'hui enfin j'ai eu la réponse Oh! Je commençais vraiment à perdre espoir En ce jour d'avril, la vérité s'annonce Je comprends mieux les remous qui me secouent Et ce mal au pied, qui me lance M'en fait écrire plus d'un chaque jour sous L'ombre énorme et imposante de ta panse J'entends alors les doux et bons refrains Que tu as écrit là haut sur la butte Donnant ainsi du plaisir sans fin En caressant ta douce barbe hirsute Tu as écrit l'enfance et l'insouciance Ivre de vins, tu as traversé la vie C'est alors aujourd'hui les grandes vacances Et je lis ce talent sur des pages que tu as servi Alors, j'entends par les murmures et chuchotements Les paroles qui fusent à toute allure dans mon appartement Pour m'inviter à rejoindre le cénacle Sans que je me presse et que je bâcle Et offrir à mon tour, tout ce que peux Écrire et poser les mots et enfin être heureux Je laisse s'échapper, s'envoler les vers Et du printemps jusqu'à l'hiver Je m'en vais écouter au bois le concert Des oiseaux qui eux ont saisi la beauté de l'Univers
Hommage à Bernard Dimey
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