Un bon matin frais, j'ai débranché tous les fils
Pour me retrouver là sur une colline
A observer, le paysage qui défile
Et pouvoir quitter pour quelques temps, las, le spleen
Oh! Pas le mien, celui de mes contemporains
Qui ne savent pas être content pour rien
Et qui se plaignent sans cesse, de la vie, qui les oppresse
Sans savoir, que c'est eux, qui la crée et la blesse
Je ferme alors tous les réseaux
Qui peuvent parfois être très beaux
Chacun y déverse ses vérités et ses pensées
Sans se douter que les plus crasses, peuvent rester
Je traverse avec mon chien, la forêt inextricable
Et je me rend compte que je suis capable
D'atteindre tout en haut le sommet
Sans un instant, me faire assommer
Par des pollutions verbales, de tant de gens qui trimbalent
Leurs bagages trop lourds et ils avalent
Leurs frustrations, leurs souffrances et blessures
Je les ai laissé depuis longtemps aux ordures
Et je profite à présent, du temps qu'il me reste
Pour poursuivre les créations que j'ai dans ma veste
Comme un magicien, je les sors
Et plutôt que de jeter des sorts
J'envoie à la face du monde, toutes les belles choses
Que j'ai crée dans mon univers tout rose
Soyons alors bien tous unis vers l'amour, la bonté, la joie et le partage
Et coupez-vous aussi de temps en temps, avec le monde virtuel en cage
Ouvrez vous à celles et ceux qui vous entourent
Plutôt que de rester coincés dans vos tours
Car elles sont peut-être d'ivoire
Mais elles vous empêchent d'y voir
La vie, ses couleurs, ses fleurs
Et ces êtres invisibles dans vos coeurs
Finalement, faire comme tous les gens, c'est chiant
Alors je me rends et m'en remets au ciel cyan
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