Depuis mon repaire, j'observe discrètement les Hommes
Qui ont perdu leurs repères ou tout comme
Sur les routes, dans les habitacles
Des êtres espèrent patiemment un miracle
Ils mangent alors le corps de celui qu'ils attendent
Sans se rendre compte encore du piège qu'ils leur tendent
Je vois des êtres avançant avec des masques
Parce qu'on leur a dit qu'il y aurait une nouvelle bourrasque
Ainsi le visage couvert il s'habitue
À suivre un chemin qui les tue
Et au moment où apparaît la vouivre
Ils oublient que cette histoire ils doivent la vivre
Et comme ils ont peur du trépas
Ils obéissent, ils suivent les ordres, ils marchent au pas
Ne croyez pas que je sois juge en disant cela
Je ne fais que constater et regarde l'agneau qui bêle là
Devant ma fenêtre, je mitraille
Du regard et je vois alors les failles
Et les êtres qui partout déraillent
Face à l'autorité qui serre les tenailles
Soumission totale devant les monstres ordinaires
Qui ordonnent à des esprits binaires
J'aurais envie de rire
Si cela n’annonçait pas il faut le dire le pire
Je garde mon calme, distant
Dans cette ambiance d'un nouveau temps
Certains ont des lumières dans les yeux
Ils ont compris que les pouvoirs viennent des cieux
Pas des messieurs costumes cravates
Qui pensent sauver le monde en versant des patates
À celles et ceux qui ont besoin de preuves
Le ciel envoie tout plein d'épreuves
Leurs vies ne sera pas la mienne
Et pour toujours qu'à cela ne tienne
Quand les individus se souviendront qui ils sont
Ils sortiront enfin de leurs prisons
Et en dépit des tragédies qui ont eu lieu
Ils comprendront que la magie vaut mieux
Que l'illusion qu'on leur a donné
Et qui les a complètement sonné
J'observe alors de nombreux réveils
Et peu à peu, les anges quittent leurs sommeils
Pour retrouver à nul autre pareil
Leur merveilleux et beau soleil
Je fais alors le rêve pieux De voir surgir un festin copieux
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