Les cigales stridulent sous la pendule Alors que des gugusses se plaignent ridicules Et ne savent pas apprécier le cérémonial qui leur ait offert Ils seraient peut être temps que les esprits soient ouverts Le beau geai passe et repasse sous mon nez Moi j'ai beau tenter de comprendre son message J'ignore pour l'instant tel le nouveau né La symbolique de son récurent passage Il me sera donné en temps voulu Les secrets se dévoilent progressivement sur la toile Les cachotteries , les mensonges sont alors révolus Je me délecte de ces révélations comme un chien rongeant son os à moelle Les agitations du reste du monde ne m’atteignent plus Et plutôt que de montrer sans cesse, les agissements de ceux qui régressent Mettons en lumière, les actes de celles et ceux qui progressent Alors le nectar coule à profusion dans les fûts Sous la couette, j'entends tonner l'orage La pluie cogne contre les volets avec rage Les poissons nagent loin des grandes cages Et se libèrent des poids et s'offrent aux mages Inlassablement j'observe sans tourments mes contemporains Et je me réjouis de voir ceux qui sont contents pour rien Et apprécie la beauté de la vie présente Des cadeaux s'ouvrent à l'instant de manière étonnante Fier de pouvoir être témoin de ces merveilles ici Et je souris devant la gerboise du paradis
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