Une pente raide se présente Et les réactions sont absentes Une pute rude se dispute Alors que d'autres butent
Pendant ce temps là je déchante Et je roule libre sur les jentes Envie de hurler, de faire sortir le mal Et tous ces veaux qu'on trimballe
Sans qu'ils osent ouvrir leurs gueules Car elles tournent encore les meules Marre des cruches qui décrochent Et qui crachent sur les crèches et vident les poches
Elle est moche ou elle est belle? Y'a pourtant des gens qui font les poubelles Et les actrices pour qu'on les voit Nous montre un sein ou bien les deux Oui allez vas-y envoie à la face des immondices Les starlettes font des envieux Et d'autres s'aggripent à leur foi Sans même voir qu'ils plongent dans le précipice
Oh par pitié arrêtez le supplice J'ai envie de joie, d'amour qui pisse Des jets immenses à inonder les places Ouvrir les châteaux, les palais et les palaces
Les petites lucarnes après une journée de labeur Nous balancent sur nos yeux mi-clos Tous les mensonges, toutes les erreurs Et le troupeau tombe dans le panneau
On suit un ballon tout rond Fascination de la foule qui ne regarde pas plus loin Et qui coupe bien le son Bêtes, stupides à manger du foin
J'veux en faire un et puis partir Découvrir les espaces qui m'entourent Sauver les humains qu'on ignore dans les tours Ou bien ceux qui patientent et qui crèvent sur les côtes, c'est pire
Stop! Assez des despotes Dénonçons ces humiliations, ces hontes Et sortons de nos vies ces pontes C'est nous en les montrant qui leur donnons de l'importance, ils ont la côte
Virons dare dare tous ces connards Qui savent très bien mener la danse Et qui nous piquent, font mal avec leurs dards C'est une triste réalité, une évidence
Avant qu'il ne soit trop tard attention Lançons les alertes sur les vaccins Elle n'est pas si folle l'intervention Je sonne aujourd'hui le tocsin
Pour cesser la cruauté changeons vite de chemin Envie de chialer, me blottir dans un coin Et une fois les larmes versées Se pencher sur les âmes oppressées
Se presser et changer de places les dames Sur l'échiquier se trament les drames Allez allez pas pour les coups, les bleus La vraie coupe sera pour ceux qui auront ouvert les yeux
En attendant, elle est bien pleine Je ne vais pas me ronger les sangs, tailler les veines Même si je l'avoue, j'ai beaucoup de peine J'aimerais tant que tout le monde soit des rois et des reines
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