Souvenirs d'été
- PINTE
- 13 août 2019
- 1 min de lecture
Dernière mise à jour : 11 juin 2022
L'orage au loin soudain gronde Les ruisseaux débordants inondent Et la voisine en bas de tous ses membres tremble Des corps tendus alors subitement s'assemblent
Les glaces, ne sont pas encore nées Et les bambins trépignent devant les cornets Dégoulinants de sucres, de parfums évaporés En un rien de temps, ils ont tout dévoré
Pendant que les fanfares jouent les refrains Les politiques profitent pour mettre les freins Et poser ici et là, des lois qui les arrangent Et qu'on range comme du foin dans une grange
L'incendie s'immisce dans les interstices Le feu rougeoie et plonge dans les précipices Les gamins se penchent et pissent Sur les toboggans et les voilà qu'ils glissent
Dans les trous béants qui enfin les accueillent Comme des nouveaux nés qu'on cueille Le soleil alors heureusement réapparaît De ses rayons, il fait fuir les effarés
Plonger dans ses mémoires surannées Il a fallu oublier ces satanées années Et se redorer la pilule sur les transats alignés Pour voir les longs cils au loin cligner
Les corps, eux dansent sur les planches Et les soifs sous les toits s'étanchent Avec du sirop d'orgeat ou de cassis Et les fillettes sagement sont restées assises
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